Les dangers à éviter lors des promenades, en automne, avec son chien


L'automne est une saison magnifique.
On apprécie ses couleurs qui habillent la nature.
Et ses températures, souvent douces, propices à de longues promenades.

Mais si l'automne nous appelle pour de belles balades en forêt, c'est également une saison qui présente de petits dangers, notamment avec un chien en bas âge qui a tendance à tout croquer !


1. Les glands

Les glands, fruits du chêne, sont consommés par certains animaux, comme le sanglier et l'écureuil.
Mais s'ils sont comestibles pour certains, ils sont en revanche hautement toxiques pour nos chiens.

Leur forte teneur en tanin entraîne des inflammations de l'estomac et de l'intestin, ainsi que de sérieux dommages sur les reins et le foie. L'intoxication se manifeste notamment par un excès de bave, des vomissements et des diarrhées.

L'ingestion de gland n'est pas toutefois par forcément mortelle.
Et l'intoxication sera plus ou moins grave en fonction de la quantité consommée et de la taille du chien.

Dans tous les cas, en cas de suspicion d'ingestion de gland, il est recommandé de contacter au plus vite un vétérinaire afin de traiter l'empoisonnement. 

Et pour limiter les risques, on garde un œil sur nos chiens durant les promenades à proximité de chêne.

 

2. Les marrons d'Inde

Présents dans une grande majorité de parcs, en ville, les marronniers présentent également un risque pour les chiens.

Tout ce qui tombe de cet arbre, ou presque, est toxique pour yeux : les bourgeons, les feuilles, et bien sûr, les marrons.

Les symptômes sont similaires à l'intoxication aux glands : vomissements, diarrhées, mais aussi convulsions ou paralysie.

Encore une fois, la meilleure prévention est de rester attentif pour empêcher son chien de croquer / mâcher tout ce qui se trouve à proximité d'un marronnier, même chez les chiens qui n'auraient pas tendance à le faire.

Nous avons un marronnier, dans notre jardin.
Glasgow a passé deux automnes sans s'y intéresser.
Mais cette année, il a commencé à vouloir croquer les marrons.

Rien de grave, par chance, car nous l'avons remarqué à temps. La vigilance reste donc constante.


3. Les tiques

L'automne, tout comme le printemps, est une période de forte activité chez les tiques.
Les températures ni trop chaudes ni trop froides sont idéales pour elles.

Pour limiter le risque de transmissions de maladies telles que la piroplasmose, l’ehrlichiose ou la maladie de Lyme, les traitements anti-parasitaires ne sont pas à négliger. Ils permettent de repousser voire d'éliminer les tiques qui tenteraient de s'accrocher aux chiens.

Malgré un traitement bien dosé, il n'est pas impossible de retrouver des tiques sur son chien.
C'est arrivé, une fois, à Glasgow.

Elles se cachent souvent dans les hautes herbes ou les tas de feuille ; il est également possible de les voir se laisser tomber des arbres, en forêt.

En prévention, on inspecte donc son chien à chaque retour de promenade.
Sous les aisselles, entre les coussinets, autour des oreilles, sur le cou... elles affectionnent particulièrement les zones où la peau est plus fine.

Si une tique est accrochée, c'est avec un tire-tique qu'il faut la retirer.
Objet qui porte d'ailleurs assez mal son nom puisqu'il faut dévisser la tique et non l'arracher.

On n'utilise pas, non plus, d'alcool ou de vinaigre comme on peut l'entendre parfois, car cela augmente le risque de relâchement de salive par la tique dans le sang, augmentant ainsi le risque de contamination.  

 Tire-tiques, à partir de 2€ le lot de trois tailles différentes.

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