Portrait de chien : Québec, femelle boxer.

Pour ce nouveau portrait de chien, c'est une femelle boxer répondant au nom de Québec qui est à l'honneur. À travers son histoire, Audrey sa maîtresse, nous raconte par quelles difficulté elle est passée après avoir adopté Québec chez un éleveur peu soucieux du bien-être de ses chiens. 



"Le destin a voulu que je croise la route de Québec un dimanche de février. Sur un coup de tête, avec mon mari, nous sommes allés visiter le salon Animalia de Mulhouse. Au détour d’une allée, trois chiots boxer nous attendaient. 

Quand j'ai eu Québec dans mes bras, je savais que je ne repartirais pas sans elle. Elle avait dix semaines.

Que j’étais naïve à cette époque ! Je pensais que cette « foire » n'était ouverte qu'à de véritables éleveurs, sérieux et dévoués au bonheur de leurs chiens.

L'éleveur de Québec nous l'a vendue, sans se préoccuper de son avenir. Son sevrage n'était pas fait, ce dont nous nous en sommes rendu compte une fois à la maison. Elle a mis dix jours avant de mettre une patte en dehors du tapis de notre salon et elle ne voulait jamais sortir. Elle avait peur du moindre bruit et ne dormait pas suffisamment pour un chiot.

Je l’ai alors emmenée à l’école du chiot. À 7 mois, elle a commencé à se calmer mais il y avait encore beaucoup de travail. Le rappel était inexistant, elle ne pensait qu'à jouer et sauter sur le gens pour dire bonjour. Dans mon club, mon éducatrice comportementaliste m’a même dit qu’elle était proche de la folie voire agressive !

Là, j’ai dit stop ! J’ai tout repris à zéro par moi-même. 

Grâce à Québec, j’ai commencé des formations d’éducatrice comportementaliste chiens et chats. Puis je me suis mise au clicker. 

Après un an et demi de travail régulier, Québec est une chienne encore plus merveilleuse. Le rappel est presque parfait à chaque fois, même en plein jeu avec un autre chien !  Avec du travail, de la patience et de l’amour, on arrive à de grands résultats. 

Je me rappelle encore les autres maîtres au club qui me disaient « ta chienne, on ne pourrait pas l’avoir, elle a trop d’énergie, c’est trop dur ! »

Je sais qu’elle a eu de la chance de tomber sur notre famille et nous de tomber sur elle. Je pourrais en parler des heures car j’ai eu beaucoup à faire. Mais c’est passionnant de travailler avec son chien et de voir ses progrès. J’ai découvert ma vraie vocation grâce à Québec et je lui en serais toujours reconnaissante."



Portrait de Québec par sa maîtresse Audrey. 

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